Quand Les Femmes Ont-Elles Eu Le Droit De Voter Au Canada?

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Le mouvement des femmes pour le suffrage au Canada a été formé à 1878 sous la direction d'Emily Stowe, qui était également présidente de l'Association féminine de la domination du Dominion, qui est devenue membre de 1889. Le mouvement pour le suffrage a plaidé en faveur du droit de vote des femmes lors des élections, ainsi que du droit de se porter candidat à une charge publique. Dans leur quête de droits égaux, le mouvement de suffrage a fait face à beaucoup de résistance et de rejet. Ce fut aussi une lutte de plusieurs décennies. Le mouvement visait non seulement à lutter pour les droits des femmes, mais aussi à promouvoir de meilleures possibilités en matière de soins de santé, d'éducation et d'emploi.

La campagne pour les droits de vote

Les suffragistes étaient généralement des femmes de la classe moyenne qui pensaient que le vote élèverait leur classe sociale et mènerait à un pays meilleur. Divers autres groupes ont soutenu le mouvement des femmes, tels que les abolitionnistes, les syndicalistes et les socialistes. Ils ont mené des campagnes pacifiques pour défendre leurs droits avec seulement quelques-uns associés au suffragiste militant dirigé par Emeline Pankhurst.

Les suffragistes canadiens ont commencé par faire campagne pour des droits locaux tels que le droit de propriété. Dans 1900, les femmes propriétaires de biens pouvaient voter et se présenter aux élections au conseil municipal, aux élections des conseils scolaires et aux élections à la bibliothèque. Cela a été suivi par une victoire sur le droit de vote dans les provinces, avec la première victoire dans la province du Manitoba en 1916. La province de Québec a été la dernière à concéder le vote des femmes à 1940.

La montée du mouvement de suffrage au Canada

Vers la fin du XIIe siècle, les femmes au Canada ont de plus en plus parlé de leurs droits. Ils ont principalement protesté contre la discrimination dans l'emploi et l'éducation, ainsi que contre la violence à l'égard des femmes et des enfants. Le premier mouvement de campagne a été mené par des diplômés universitaires de première génération, des femmes journalistes et des professionnels de la santé tels qu'Emile Stowe. Ils ont insisté sur la valeur des qualités maternelles dans la vie sociale et publique. Le Toronto Women's Literacy Club était le premier mouvement de suffragistes formé par Emile Stowe dans 19. Parmi les autres Canadiennes pionnières, on compte Adélaïde Hoodless, qui a préconisé de meilleurs soins de santé, Marie Lacoste Gérin-Lajoie, qui a milité pour de meilleures conditions de travail pour les femmes, notamment au Québec, et Nellie McClung, au Manitoba.

Les femmes obtiennent le vote

Au Bas-Canada et en Ontario, quelques femmes avaient obtenu le droit de voter lors d'une élection à 1825 incluant des femmes de 27. Celles-ci étaient des femmes appartenant à divers milieux d’associations catholiques, juives et protestantes. Le mouvement de suffrage était idéalisé comme une menace pour la culture et la survie. Une place pour les femmes était destinée aux enfants et non à la vie politique. Cette idéologie a été accentuée par la disparition de la culture canadienne-française chez les protestants anglophones vivant en Amérique du Nord britannique.

Après des décennies de lutte, les Canadiennes ont finalement obtenu le vote après la Première Guerre mondiale. Cependant, cela ne s'appliquait pas à toutes les femmes et ce n'est que jusqu'à 1919 que les femmes de plus de 21 pouvaient voter aux élections fédérales. Pendant la guerre, les femmes ont joué un rôle important dans la société, de nombreux hommes étant partis à l'étranger pour faire la guerre. Ils travaillaient dans des usines, des bureaux, des organisations bénévoles et soutenaient leurs familles. En conséquence, il était difficile d'ignorer leur argument de participation aux affaires politiques.