Le Système De Castes De L'Inde

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Origines

L'un des plus anciens monuments écrits de la culture indienne, le Rig Veda, émet un hymne indiquant que les Brahmanes sont apparus de la Bouche de Dieu, les Kshatriyas sont venus des mains de Dieu, les Vaishyas de ses cuisses et le Sudra est sorti des pieds de Dieu. Cette description a défini la structure sociale de la société indienne pendant des siècles. Mais plus tard, l'Inde est devenue victime de ce même système de castes. Le système de castes a commencé à l'époque védique et, à cette époque, il y avait des idées avancées qui ne sont jamais apparues ailleurs dans le monde antique. Dans la société védique, toute l’humanité était considérée comme un organisme unique, à l’image du corps humain. Comme tous les organes humains remplissent différentes fonctions, différentes parties de la société doivent être responsables de certaines tâches dans le cadre d’une coexistence collective. Au fil des siècles, le système de castes est devenu plus éloigné de l'idée originale. Le Rig Veda raconte l’apparition des premières divisions de cast, à l’origine des castes Varna, Qui se traduit par Couleur.

Les Varnas et les Intouchables

Les brahmanes appartenaient à la plus haute distribution et portaient tout blanc. C'étaient des prêtres et des érudits, compétents dans la philosophie védique. Les Kshatriyas sont les guerriers, portant la couleur rouge, et cette caste a hérité du courage et de la noblesse. Le mot "Kshatriya"n'a pas été mentionné dans les Écritures et le mot"Rajanya"a été utilisé, signifiant les qualités royales princières. Vaishya, le cast suivant, avait une couleur jaune et était responsable du commerce et du commerce. La caste inférieure du Sudra, identifiée avec la couleur noire, est une caste de travailleurs engagés dans le travail manuel. La hiérarchie religieuse des castes se répartissait comme suit: Agni, le dieu du feu, était le patron de la caste des brahmanes, tandis que Indra et Varuna, les dieux de la guerre, dirigeaient les Kshatriyas. la caste de Sudra.

Importance économique et culturelle

Les brahmanes étaient considérés comme possédant la capacité de développement spirituel et intellectuel, et les brahmanes devaient donc être les mentors. Kshatriya étaient censés être les gardiens et les administrateurs pour maintenir et protéger l'ordre dans la société. Le Vaishya devrait surveiller le contenu des besoins financiers et matériels de la société. Et enfin, les Sudras ont été obligés de servir la société, de maintenir et d’exécuter des travaux difficiles mais nécessaires. Mais au fil du temps, les castes supérieures ont commencé à sentir qu'il était sous leur dignité de perdre leur temps à parler à Sudras, qui n'avait aucune connaissance védique. La controverse a également commencé dans les castes supérieures, Kshatriyas exprimant son mécontentement à propos des brahmanes, qui vivaient souvent dans l'isolement dans les bois et dont les bénéfices pour la société étaient bien inférieurs à ceux de toute autre distribution. Depuis que le système a commencé à se dégrader, son résultat inévitable s'est concrétisé par une exploitation du groupe d'une société par rapport aux autres. En outre, une autre couche sociale a vu le jour sous le nom de "intouchables", qui ne sont pas considérés comme faisant partie de la société telle que décrite dans les anciennes écritures. Dans l'Inde moderne, environ 20% de la population appartient à la caste des intouchables et la plupart doivent vivre dans leurs ghettos ou Ces personnes ne sont pas autorisées à pénétrer dans les magasins, dans les institutions publiques ou médicales, ni même à utiliser les transports en commun.

Changements historiques et état actuel

La première tentative sérieuse de détrôner le système de castes a été faite par les empereurs moghols en Inde, aux XIIe et Xe siècles. Ces empereurs musulmans ont eu du mal à accepter que les brahmanes masculins ne puissent pas travailler dans les champs ou effectuer des travaux manuels, et que les représentants de la caste des brahmanes seulement puissent être liés par le mariage avec les femmes brahmanes. Les croyances religieuses mogholes autorisaient la polygamie et les dirigeants moghols de l'Inde ont commencé à promouvoir la conversion à l'islam, qui n'était pas remplie de restrictions et de croyances opposées. Les hindous ont objecté à cela, affirmant que, suivant les règles établies dans leur caste, dans la vie suivante, on peut renaître en tant que représentant d'un être supérieur, être promu à un respect plus élevé et occuper une bien meilleure position dans la société. Mais les Moghols ont critiqué le postulat de l’incapacité de passer d’une caste à l’autre et ont affirmé l’égalité de tous devant le Suprême Tout-Puissant. Cela explique en partie la popularité et la propagation rapide de l'islam dans le sous-continent indien. Un autre coup sérieux au système de castes a eu lieu pendant le Raj britannique. Les Britanniques détermineraient les castes pour de nombreux motifs selon leurs propres termes. Les gens ont des vêtements différents, des manières de le porter, la présence ou l'absence de certaines relations, des marques sur le front, des coiffures, des types de logement, la consommation de certains aliments, l'utilisation d'ustensiles et même leurs noms.

Les Britanniques ont utilisé tout cela pour délimiter les divisions entre les Indiens. Poser en tant que membre d'une autre caste était presque impossible. Le pouvoir colonial a perpétué le manque d’égalité des chances pour influencer toutes les castes, ce qui a créé des difficultés supplémentaires. En plus des lois britanniques en Inde, les castes utilisaient leurs propres lois, indépendamment de tout système de prohibitions et de règles du gouvernement. Ce système sous-jacent contrôlait les relations sociales, domestiques et religieuses. Certaines règles étaient immuables et éternelles, tandis que d'autres étaient plus volatiles. Par exemple, chaque Hindou de la naissance à la mort appartiendrait à sa caste et ne pourrait donc pas effectuer de travail en dehors de sa caste pour le compte de la Couronne anglaise, mais uniquement pour ce qui lui a été attribué dès sa naissance. Au fil des siècles, le climat social indien et l'Inde elle-même ont considérablement évolué. En conséquence, le nombre de groupes communautaires est passé de quatre à plusieurs milliers, si l'on considère les sous-groupes. Les castes inférieures, Vaishya et Sudra, sont encore les plus nombreuses parmi les populeuses. Ensemble, les membres de ces deux groupes représentent environ 40% de la population du pays. La caste la plus élevée, Brahman, est la plus petite et représente environ 8% de la population. La caste des guerriers, Kshatriya, représentait environ 22 pour cent, et les intouchables constituaient environ 20 pour cent de la population. En outre, l’Inde est célèbre pour ses ermites, appelés sannyasins. Les termes des castes ne leur sont pas applicables.

La discrimination sera-t-elle toujours mise à l'épreuve?

Dans les temps modernes, le système de castes indien est devenu plus structuré et de nombreux sous-groupes, appelés teck, s'est élevé. De nombreux observateurs extérieurs considèrent le système de castes comme un vestige du passé et sont convaincus que, dans l’Inde moderne, le système des castes ne fonctionne plus. En fait, c'est juste en face. Même le gouvernement indien n'a pas été en mesure de s'entendre sur un tel groupe de sociétés. La division de la société en niveaux inégaux est activement utilisée dans l'élaboration des politiques et lors des élections, ajoutant à la campagne des promesses des droits de protection pour certaines castes.