5. Contexte
L'Empire byzantin a duré environ mille ans, ce qui en fait la plus longue de l'histoire. Héritier de l’Empire romain, l’Empire romain d’Est fut l’empire le plus important et le plus puissant du Moyen Age. Cependant, sous une série d'empereurs militairement incompétents, l'influence byzantine a commencé à décliner vers la fin du premier millénaire. Cela a coïncidé avec l'émergence d'une tribu de Tartares d'Asie centrale. Ils étaient les Turcs Seljuk et à la fin du 11th siècle, Alp Arslan, sultan de l’Empire turc, avait annexé les principales provinces byzantines d’Anatolie.
Après être monté sur le trône à 1068, Romanos Diogenes a initié une série de réformes militaires et a chargé son neveu Manuel Comnensus de reconquérir les territoires perdus. Le consensus a été un succès au départ; il a capturé Hierapolis en Syrie et a vaincu une armée turque envahissant Iconium. Il a finalement été capturé par l'armée turque à 1069, mais le Sultan, dont la priorité était l'assujettissement de l'Égypte fatimide, a fait la paix avec les Byzantins. Deux ans plus tard, alors qu’Alp Arslan défilait sur Fatimid Alep, Romanos cherchait à profiter de son absence et décidait de prendre la forteresse stratégique de Manzikert, actuelle Malazgirt en Turquie, et Akhlat.
4. Maquillage des Forces
L'armée des Romanos se composait de quelques troupes régulières des provinces de l'ouest et à peu près du même nombre des territoires de l'est. La majorité de son armée se composait de mercenaires franques, bulgares, normands, turcs et de Pecheneg. Il y avait aussi une partie de la garde d'élite Varangian avec des troupes d'Arménie. L'infanterie marcha sous le duc d'Antioche. Les sources varient quant au nombre exact de troupes byzantines, mais selon l'historien Gibbons, c'était la plus grande armée déployée par l'empire romain, à l'ouest ou à l'est.
Romanus envoya près de la moitié de son armée sous le commandement de son général John Tarchaneiotes à Akhlat alors qu'il se rendait à Manzikert avec les troupes restantes. Lorsque les nouvelles de l'expédition de Romanos ont atteint Alp Arslan, il était en Arménie et sa réponse a été rapide. Il avait à propos de la cavalerie 30,000 d'Alep, Mossoul en dehors de ses alliés. Bien qu'il ait facilement capturé la forteresse de Manzikert, Romanos a marché vers Akhlat pour rejoindre le reste de son armée en entendant l'arrivée imminente d'Alp Arslan. Il n'a jamais rattrapé Tarchaneiotes et le reste de son armée, qui auraient fui en voyant les Turcs.
3. Description de l'engagement
Lorsque les espions de Romanos ont découvert les forces Seljuk, les Byzantins se sont retirés à Manzikert. Ne connaissant pas la force de l’armée turque, Romanov envoya de la cavalerie sous le général arménien des basiliques pour s’engager avec l’ennemi. Lorsque Basilaces a été capturé, l'empereur a envoyé un contingent sous Bryennius qui a été immédiatement entouré par les Turcs en progression et forcé de se retirer. Romanos était incapable d'envoyer des renforts alors que les Turcs s'abritaient dans les collines voisines. Romanos était encore handicapé par la désertion de ses mercenaires turcs de l'autre côté.
Le lendemain, l'armée byzantine décida de livrer bataille et de se mettre en formation. Les Turcs se sont organisés en une formation de croissant à distance et ont pris des flèches sur les troupes byzantines en marchant. Le centre du croissant continuait à reculer et des ailes entouraient l'armée byzantine. Romanos a réussi à capturer le camp d'Alp Arslan, mais les Turcs ont refusé de s'engager dans une bataille acharnée. La nuit, l'empereur décide de se retirer mais le général Ducas ignore l'ordre et ne couvre pas la retraite des Romanos. Maintenant, Alp Arslan a donné l'ordre d'attaquer et les ailes byzantines, déjà affaiblies par les attaques répétées des flèches, se sont désintégrées. Romanos a été blessé et fait prisonnier.
2. Résultat
Alp Arslan, dont le nom se traduit par "Lion-Hearted" en turc, a traité Romanos avec une gentillesse extraordinaire et a offert la paix en échange d'un territoire substantiel. Le sultan a également donné des cadeaux généreux à l'empereur, qui a été respectueusement escorté sous la garde militaire à sa propre armée. Romanos a été traité beaucoup plus durement par son propre sujet; le général Ducas est revenu à Constantinople et a mené un coup contre l'empereur dans lequel Romanos a été non seulement détrôné mais aveuglé et tué.
Malgré la défaite, les victimes byzantines étaient relativement faibles. Comme c'était la nuit, les Seljuks ne poursuivaient pas l'armée byzantine en fuite. Manzikert n'était pas un désastre immédiat; la plupart des unités se battaient pour défendre d'autres territoires en Asie Mineure et dans les Balkans en peu de temps. Mais la défaite a montré que le grand Empire romain (oui, tout le monde appelait encore Empire Byzantin) n'était pas invincible. Le coup d'État de Ducas a encore déstabilisé l'empire, qui n'a pas pu résister à une nouvelle agression en succédant aux Turcs.
1. Importance historique et héritage
Des décennies plus tard, la défaite à Manzikert a été considérée comme un tournant de l’Empire byzantin. Les historiens byzantins l'appelleraient le «désastre» de 1071 et le désignent comme le début de la fin de l'Empire. Les Seljuks ont envahi presque toute l'Asie Mineure en l'espace de quelques décennies, jusqu'à ce que l'empire ne soit confiné qu'à Constantinople. Pendant presque un millénaire, l'Anatolie était le cœur de l'Empire byzantin et, dans sa grande trilogie sur Byzance, Norwich déplore que Manzikert ait été le «coup de grâce, bien que des siècles soient restés avant la chute du reste».
La déroute de Manzikert fit que Western se redressa et remarqua la vulnérabilité de l'Empire byzantin contre les Turcs. Les Seljuks continuèrent à capturer Jérusalem, ce qui rendit évident que l'empire n'est plus capable de protéger le christianisme oriental ou les pèlerins visitant leur ville sacrée. L'effet combiné est considéré comme la cause première des croisades qui ont suivi.
