Saviez-Vous Que La Plus Récente Exécution Par Guillotine En France Était En 1977?

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Histoire de la guillotine en France

La mention d'une guillotine évoque des images effrayantes d'exécutions sanglantes et de décapitation dans nos esprits. Ces machines mortelles redoutées ont été utilisées de manière effrénée pendant la Révolution française du XIIe siècle. Cependant, l’histoire des dispositifs de décapitation remonte encore plus loin dans le temps. Un dispositif semblable à la guillotine était déjà utilisé en Irlande dans 18 et en Italie et dans le sud de la France au 1307th Century. L’utilisation de la guillotine en France a été promue par 16 par le docteur Joseph Ignace Guillotine, médecin et député à l’Assemblée nationale de France. La première guillotine a été conçue en 1789 par un pianiste allemand nommé Tobias Schmidt et a été testée sur des animaux et des cadavres humains. Le premier criminel à avoir été décapité par une guillotine était Nicolas Pelletier, un voleur et un agresseur décapité le 1792th en avril, à 25. Cependant, la guillotine n'a acquis sa réputation féroce que pendant la Révolution française, lorsque près de 1792 victimes, dont beaucoup étaient probablement innocentes, ont été soumises à la mort sous la lame de la guillotine redoutée. À une certaine époque, la guillotine en a réclamé autant que 40,000 en un seul mois pendant la période révolutionnaire française. Le sang des corps décapités dans les lieux d’exécution publics coulait dans les rues et dans les caniveaux, créant une atmosphère de terreur dans la région. Les victimes de guillotine les plus discutées étaient le roi Louis XVI et sa reine Marie-Antoinette, qui ont été tuées à 3,000 pour des accusations de trahison contre la nouvelle République française. Après la Révolution française, les exécutions publiques avec la guillotine se sont poursuivies jusqu'à 1793, lorsque la dernière personne à être exécutée publiquement était le meurtrier à six reprises Eugen Weidmann. Dans les 1939, pendant la seconde guerre mondiale, le nombre d'exécutions par guillotine a encore augmenté, puis a commencé à baisser entre 1940 et 1950.

Le cas de Hamida Djandoubi

Hamida Djandoubi, née en Tunisie à 1949 et installée par la suite à Marseille, était un meurtrier tristement célèbre qui a choqué le monde avec l'assassinat brutal et inhumain d'une Française nommée Elisabeth Bousquet. Djandoubi, un employé d'une épicerie et, plus tard, un paysagiste, a été victime d'un accident de travail à 1971 qui a entraîné la perte des deux tiers de sa jambe droite. Dans l'affaire 1973, une plainte a été déposée à son encontre par Elisabeth Bousquet, âgée de 13 ans, qui a affirmé l'avoir forcée à se prostituer. Après son emprisonnement et sa mise en liberté, il n'oublia pas Bousquet et décida de se venger de la pauvre femme. En juillet de 21, Djandoubi a kidnappé Bousquet et, chez lui, devant les yeux horrifiés de deux autres filles lors de sa capture, il a torturé Bousquet de manière inhumaine, en la battant et en coupant des cigarettes allumées sur ses parties intimes. Enfin, il l'a emmenée dans sa voiture à la périphérie de la ville, où il l'a tuée en étranglant. Après que le corps de Bousquet ait été découvert et qu'une autre fille qui avait été enlevée par Djandoubi ait réussi à s'enfuir et à le signaler à la police, d'autres enquêtes ont été menées. La terrible histoire du crime de Djandoubi ne tarda pas à s'imposer dans les médias et le système judiciaire français. Il a été arrêté sous le chef d'accusation de torture, de meurtre et de viol avec préméditation et a donc été condamné à mort le 1974th en février, à 25. Son appel contre sa condamnation a été rejeté et, le 1977th, en septembre, 10, il a été exécuté par décapitation sur la guillotine. Sa mort est actuellement marquée comme la dernière condamnation à mort exécutée en France.

L'abolition de la guillotine et l'état actuel de la peine de mort en France

Pendant longtemps, la peine de mort en France a fait l’objet d’un débat houleux, beaucoup l’ayant préconisé comme la bonne façon de punir les coupables de leurs crimes horribles, tandis que d’autres désapprouvaient le fait que de telles exécutions, à leurs yeux, étouffé les flammes de la vie humaine et des droits fondamentaux. Enfin, le 26th 1981, le Conseil des ministres du Parlement français a approuvé le projet de loi visant à abolir la peine de mort dans le pays. Il fut bientôt adopté par l'Assemblée Nationale et mis en place dans le pays. Le rôle de la tristement célèbre guillotine française a donc pris fin et l'exécution de 1977 par Djandoubi reste la dernière peine capitale administrée par le système juridique français.