Le Liban est une république parlementaire démocratique dans laquelle le premier ministre dirige le pouvoir exécutif du gouvernement. Le gouvernement du Liban repose sur un cadre de confessionnalisme, qui est une forme de consociationalisme, ce qui signifie que les représentants de communautés religieuses particulières détiennent les plus hautes fonctions qui leur sont réservées dans un système proportionnel. La Constitution libanaise donne à son peuple le droit de changer de gouvernement, mais la guerre civile a empêché les citoyens du pays d'exercer leurs droits politiques depuis le milieu de la 1970 jusqu'à 1992, date des élections législatives. Selon la Constitution, les élections directes du Parlement doivent avoir lieu tous les quatre ans, la dernière fois à 2009. Le président libanais est élu par le parlement pour un mandat unique de 6 et ne peut être réélu. Les dernières élections présidentielles ont eu lieu à 2016. La formation de partis politiques est autorisée et la plupart des partis du pays sont fondés sur les intérêts de certaines sectes. À la suite de l’accord de Doha à 2008, l’arène politique du Liban a été modifiée de sorte que l’opposition a obtenu un droit de veto au Conseil des ministres du Liban et a confirmé le confessionnalisme religieux dans la répartition du pouvoir politique dans le pays.
Le pouvoir exécutif du gouvernement du Liban
Le Parlement est chargé d'élire le président du Liban, qui exerce un mandat unique de six ans et ne peut être réélu. Le président nomme le Premier ministre et le vice-Premier ministre, après consultation du Parlement. De plus, il y a certaines exigences religieuses, comme le président du parlement doit être un musulman chiite, le premier ministre doit être un musulman sunnite et le président doit être un chrétien Manorite. Selon les données de recensement de 1932 sur lesquelles repose le système confessionnel, les Manorites constituent la grande majorité de la population. Cependant, ces dernières années, le gouvernement libanais a refusé de tenir un nouveau recensement.
Le pouvoir législatif du gouvernement du Liban
L'Assemblée des représentants est la législature nationale du pays. Depuis les élections 1992, il existe des sièges parlementaires 128. Le mandat de quatre ans a récemment été porté à cinq. Les sièges parlementaires sont élus au suffrage universel et sont confessionnels, ce qui signifie que chaque groupe religieux se voit attribuer un certain nombre. Malgré les affiliations religieuses, tous les candidats représentant des circonscriptions particulières doivent obtenir la majorité des suffrages exprimés, y compris les partisans de toutes les confessions.
Le pouvoir législatif du gouvernement du Liban
Le Liban étant régi par un système de droit civil, son pouvoir judiciaire est composé de tribunaux ordinaires et de tribunaux spéciaux. Les tribunaux ordinaires comprennent les tribunaux de première instance, les cours d’appel et une cour de cassation. Les tribunaux spéciaux comprennent un conseil constitutionnel, une cour suprême et un système de tribunaux militaires. Le Conseil constitutionnel traite de la constitutionnalité des questions juridiques et le Conseil suprême est responsable de toute accusation contre le Premier ministre et le président, si nécessaire. Enfin, les tribunaux militaires président des civils accusés de trahison, d’espionnage et d’autres crimes liés à la sécurité.