Dans La Rome Antique Quel Type D'Assemblée Pourrait Déclarer La Guerre?

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Dans l'ancienne République romaine (509-27 avant notre ère), les assemblées romaines étaient des institutions clés qui agissaient comme les rouages ​​de la branche législative romaine et par lesquelles toute la législation était théoriquement adoptée. Trois assemblées étaient organisées sur la base de citoyens ordinaires votant tous. Le pouvoir exécutif et le Sénat romain ont exercé de fortes pressions sur leur pouvoir. Là se trouvaient trois assemblées du Conseil des Plébes (Conseil des personnes), les assemblées tribales (Comita Tributa), et l'Assemblée du Centuriate (Comitia Centuriata).

Comment l'Assemblée Centuriate a-t-elle été formée?

En République romaine, le pouvoir d'adopter des lois a été accordé à ce qui deviendrait les trois assemblées mentionnées dans l'ouverture. Le premier organe législatif était le Comitia Curiata, qui remonte à l'époque du royaume romain (753-509 BCE). Finalement, il a évolué vers l’Assemblée du Centuriate (Comitia Centuriata) après que la république s'est formée.

À la suite du dernier roi de Rome, Lucius Tarquinius Superbus (? -495 BCE), renversé par Lucius Junius Brutus (? -509 BCE), l'original Comitia Curiata, représentant les trois principales tribus, a perdu le droit de promulguer des lois. Cependant, ils ont temporairement conservé le pouvoir de lex curita de imperio. Cela leur donnait le pouvoir de confirmer la nomination des magistrats, ainsi que d'assister à la nomination des prêtres, des adoptions et des testaments.

Les pouvoirs de l'assemblée du centuriate

Au fil du temps, le Comitia Curiata est devenu principalement cérémonielle, et à sa place a émergé l'Assemblée Centuriate, un autre type d'assemblée fondée sur la richesse. La composition de cette assemblée était divisée en siècles (cent hommes), avec des hommes 373 au total. Chaque siècle votait comme un bloc, avec la majorité des votes dans un siècle a décidé comment ce siècle a voté.

Chaque siècle a reçu une voix, quel que soit le nombre d'électeurs que chacun détenait. Une fois que la majorité des siècles a voté de la même manière pour une mesure donnée, le vote a pris fin et la question a été tranchée. L’Assemblée du Centuriate a débuté comme une réflexion sur le statut militaire mais a évolué pour refléter la richesse des siècles, les plus riches étant en mesure de survivre aux plus pauvres.

L’Assemblée du Centuriate se réunirait au Campus Martius (Champ de Mars), au lieu du Forum comme les autres assemblées. Les fonctions de cette assemblée comprenaient l'élection de divers types de magistrats de haut rang tels que les censeurs, les consuls et les préteurs. Ils ont également promulgué des lois accordant une autorité de commandement constitutionnelle aux hauts magistrats qu'ils ont élus.

L’Assemblée du Centuriate a également pu invoquer la peine de mort pour les Romains accusés d’inculpations politiques. Ils ont été la plus haute juridiction d'appel dans certaines affaires judiciaires, en particulier celles concernant les perdellio (haute trahison). Ils ont également ratifié les résultats d'un recensement.

Seule l'Assemblée du Centuriate pourrait déclarer la guerre

On peut dire que le pouvoir le plus important de l’Assemblée du Centuriate était d’être le groupe capable de déclarer la guerre et la paix dans la République romaine. Cela était dû au fait que l’assemblée commençait par une réflexion sur le statut militaire, donc naturellement leur opinion sur le fait de déclarer la guerre ou non.

Un collège de prêtres (les fétiales) serait envoyé dans l'Etat qui offenserait les Romains et rapporterait en langage légaliste ce qui est dû à la République. L'État contrevenant se verrait accorder des jours 33 pour décider s'il convient de répondre aux demandes de réparation de Roman.

Si les demandes n'étaient pas satisfaites, les fétiales donneraient leur rapport au Sénat, qui débattait de l'opportunité de faire la guerre. Si le Sénat se mettait en mouvement pour faire la guerre, ils demanderaient aux consuls de sacrifier aux dieux pour une issue heureuse. Les consuls porteraient alors l'affaire devant l'Assemblée du Centuriate, qui avait le dernier mot pour approuver la guerre ou approuver la paix.