Quelles Sont Les Causes Des Faibles Taux De Chômage Des Jeunes Dans Certaines Nations?

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Dans certains pays, deux jeunes sur trois sont au chômage. Dans d'autres pays, cependant, les jeunes qui ne travaillent pas sont des phénomènes rarement rencontrés. En examinant les tendances actuelles, nous constatons que la plupart des pays du premier monde ont trouvé des moyens de lutter contre le chômage des jeunes, entraînant un taux de chômage très bas. Pour que le nombre de jeunes sans emploi reste bas, certains facteurs ont été définis dans les pays pour que les jeunes puissent trouver un emploi. Certains des plus influents ont été détaillés ci-dessous.

Systèmes éducatifs et normes

La plupart des pays à faible taux de chômage ont des infrastructures éducatives très étendues, accessibles et efficaces. Pour cette raison, leurs jeunes sont mieux informés grâce à ce qu’ils ont étudié et prêts à appliquer ces informations sur le marché du travail. Des pays comme le Qatar, la Thaïlande et Cuba sont bien connus pour avoir une éducation complète et avancée qui favorise le développement des jeunes, et amènent souvent des personnes d'autres pays à rechercher une éducation dans les frontières de ces pays.

Jeune âge de la retraite

La plupart des pays à faible taux de chômage des jeunes, tels que le Burkina Faso et Madagascar, ont également un âge moyen faible au moment de la retraite. À 50, les gens de ces pays devraient prendre leur retraite, contrairement à des pays comme l'Allemagne, où de nombreuses personnes du même âge travaillent encore, réduisant ainsi les opportunités ouvertes pour les jeunes à la recherche d'un emploi. Par ailleurs, les pays où l'âge de la retraite est le plus bas peuvent donner plus d'assurance que la plupart des jeunes nouvellement scolarisés seront facilement employés et que, par conséquent, les taux d'emploi des jeunes sont moins élevés.

Création de possibilités d'emploi

Les pays ayant les taux de chômage les plus faibles ont des systèmes pour créer plus d'opportunités d'emploi dans tous les domaines, y compris pour les plus jeunes membres de la population active. Dans des pays comme le Qatar et le Cambodge, le secteur privé est très impliqué dans la création de nouveaux emplois pour les jeunes. Cela contribue à réduire le nombre de jeunes sans emploi dans ces pays. Par ailleurs, certains pays, comme la Norvège, où le secteur public est le principal employeur, ont souvent des exigences importantes en matière d’âge et de titres de compétences, qui laissent une grande partie de la main-d’oeuvre des jeunes sans emploi.

Diversification de l'emploi favorise l'accès des jeunes

Les emplois de «cols blancs» bien rémunérés, aussi attrayants soient-ils, ne sont pas la seule source d'emploi et sont particulièrement inaccessibles aux jeunes. Ces emplois constituent un domaine d’intérêt particulier pour de nombreux pays développés ayant un taux de chômage élevé et affectent de manière disproportionnée le chômage des jeunes, plus que la population active dans son ensemble. Des pays comme Cuba et la Thaïlande ont des possibilités d’emploi variées dans l’ensemble des catégories de rémunération, souvent avec des qualifications moins élevées, ouvertes à leur jeunesse. En fait, bon nombre de ces emplois moins formels rapportent très bien, les revenus étant compétitifs sur le plan mondial, comparables à ceux des travailleurs de tous âges. Cela encourage fortement les jeunes à être employés et à gagner leur vie plus tôt dans la vie dans ces pays.

Chômage des jeunes en contexte

Le chômage des jeunes est un problème avec lequel la plupart des pays ont vraiment du mal, et les raisons pour lesquelles il s’agit d’un problème dans de nombreux pays ne sont pas un secret pour ceux qui souhaitent faire des recherches sur le sujet. Les pays où le chômage des jeunes est le plus faible ont démontré leur capacité à tirer le meilleur parti de ce qu’ils ont actuellement, ce qui a énormément aidé leurs jeunes à travailler. Néanmoins, la question reste de savoir si ces pays sont mieux équipés pour offrir à leurs jeunes des perspectives d’emploi de qualité, ou si les valeurs culturelles et autres influences sur les offres d’emploi et les pratiques d’embauche sont encore plus importantes.