Quel Type De Gouvernement La Guinée Équatoriale A-T-Elle?

Auteur: | Dernière Mise À Jour:

La constitution du pays définit la république comme une république présidentielle où le président agit en tant que chef d'État et de gouvernement. La Guinée équatoriale est devenue indépendante des Espagnols à 1968 et s’est imposée comme république sous la présidence du pays. Le premier gouvernement a établi un régime dictatorial avec le président en consolidant le pouvoir, en abolissant la démocratie multipartite et en coupant les liens diplomatiques avec les pays occidentaux. Le gouvernement a reçu des critiques pour abus de droits de l'homme et répression de l'opposition. Un coup d'Etat dans 1979 a conduit à la formation du deuxième gouvernement. Bien que la constitution de 1982 ait établi la république comme une démocratie, les politiques de la Guinée équatoriale sont encore pour la plupart despotiques et offrent aux citoyens une capacité limitée de changer de gouvernement.

La branche exécutive du gouvernement de Guinée équatoriale

Le président est élu pour un mandat de sept ans par vote populaire. Le président nomme les membres exécutifs. Il est le membre le plus influent de l'exécutif avec le pouvoir de nommer et de révoquer les membres du cabinet, de dissoudre l'assemblée législative et de convoquer des élections législatives. Le Premier ministre exerce ses fonctions sous l'autorité du président. Le président actuel en Guinée équatoriale est Teodoro Obiang, qui est président depuis 1979, ce qui en fait le dictateur le plus ancien en Afrique.

Le pouvoir législatif du gouvernement de Guinée équatoriale

La législature de la Guinée équatoriale se compose de la Chambre des représentants du peuple et du Sénat. La Chambre des représentants du peuple est la chambre basse du parlement composée de membres de 100 élus au scrutin proportionnel pour un mandat de cinq ans. La chambre est actuellement composée d'un seul parti et, par conséquent, il n'y a pas d'opposition aux décisions de l'exécutif. Le Sénat, un organe membre de 55, a été introduit dans l'amendement constitutionnel 2011 avec les premières élections sénatoriales dans 2013. Les sénateurs servent pour un mandat de cinq ans.

La branche judiciaire du gouvernement de Guinée équatoriale

La Guinée équatoriale repose sur un système juridique mixte qui combine des aspects des lois civiles et coutumières. Le système judiciaire comprend de nombreux tribunaux, la Cour suprême étant la plus haute. La Cour suprême comprend des chambres civiles, commerciales, administratives, du travail et des tribunaux coutumiers. Parmi les autres tribunaux du système judiciaire figurent la cour constitutionnelle, la cour des garanties, les cours d'appel, les tribunaux militaires et les tribunaux de district et de comté. Le président nomme les juges de la Cour suprême et de la cour constitutionnelle pour des mandats de cinq et deux ans respectivement. Le pouvoir judiciaire de la République est critiqué pour sa désorganisation et son manque de professionnalisme dans la conduite des affaires judiciaires.

Élections en Nouvelle-Guinée équatoriale

Les élections en Guinée équatoriale se tiennent à différents niveaux pour élire le président et les membres des chambres des députés. Les élections présidentielles ont lieu tous les sept ans et tous les cinq ans pour les élections législatives. Le système électoral du pays fait l’objet de critiques de la part des observateurs internationaux, car la plupart ne parviennent pas à respecter les normes d’élections libres et équitables. Tous les citoyens de plus de dix-huit ans bénéficient du droit de vote. Alors que le pays est une démocratie multipartite, le parti au pouvoir prend toujours la majorité des sièges (jusqu'à 99%) lors des élections législatives.

Droits de l'homme en Nouvelle-Guinée

Alors que la constitution prévoit la protection des droits de l'homme dans le pays, il existe des cas d'abus tels que l'intolérance pour l'opposition, la torture, les enlèvements, les meurtres illégaux, les arrestations injustifiées et le harcèlement des étrangers. Le gouvernement supprime également la liberté de presse, d'association, de mouvement et de parole. La présence d’un système judiciaire corrompu aggrave la situation des droits de l’homme, les victimes n’ayant aucun moyen légal de traiter leurs griefs.