Qu'est-ce que la monoculture?
Le terme monoculture est utilisé pour décrire une situation ou un arrangement caractérisé par un faible niveau de diversité. La monoculture désigne principalement la pratique agricole consistant à cultiver et à cultiver une seule plante ou espèce animale. Cette pratique signifie qu'un faible nombre de variations génétiques est présent dans une ferme ou une culture. Les exploitations agricoles commerciales et les exploitations agricoles dépendent de la monoculture à une échelle beaucoup plus grande que les agriculteurs de subsistance, ce qui tend à dépendre d'une grande variété de cultures au sein d'une même zone. En fait, la grande majorité des exploitations commerciales aux États-Unis, par exemple, se concentrent sur l'élevage et la culture d'une seule culture. Le maïs et le soja sont les choix de plantes les plus courants pour ces organisations. La monoculture présente à la fois des avantages et des inconvénients liés à son utilisation. Cet article examine de plus près les avantages et les inconvénients de la monoculture en tant que pratique agricole.
Les avantages de la monoculture
La monoculture est devenue populaire auprès des agriculteurs commerciaux car elle offre de nombreux avantages à ses utilisateurs. Certains des avantages de cette pratique agricole sont discutés ci-dessous.
Permet la spécialisation
Lorsqu'un agriculteur ou une entreprise agricole commerciale pratique la monoculture, cela lui permet de se spécialiser dans une culture ou un bétail spécifique. En termes économiques, la spécialisation se traduit par un avantage important pour le praticien et son économie. L'avantage de la spécialisation vient du fait qu'elle permet d'augmenter les bénéfices et de réduire les coûts. En d’autres termes, la spécialisation est l’une des meilleures approches pour parvenir à la maximisation du profit, ce qui est l’objectif de la grande majorité des entreprises à but lucratif. Comment la monoculture rend-elle la maximisation du profit possible? Cette pratique agricole produit des récoltes plus importantes que la moyenne en utilisant moins de ressources (comme la lutte antiparasitaire, par exemple) qu'une ferme traditionnelle.
En termes de connaissances, la spécialisation permet aux agriculteurs ou aux entreprises agricoles de consacrer du temps et de l'énergie à l'apprentissage d'une seule espèce spécifique. Un travailleur agricole ayant des connaissances spécialisées est en mesure d'améliorer les techniques de culture, les méthodes d'éradication des maladies et des ravageurs et la maximisation des récoltes. Ces améliorations pourraient être plus difficiles pour une personne qui ne peut apprendre que des informations de base sur plusieurs types de plantes.
Maximise l'efficacité
De plus, la monoculture maximise l'utilisation efficace du sol et des conditions climatiques locales. Dans la plupart des cas, les agriculteurs et les entreprises agricoles sélectionnent la culture qui se développera le mieux dans l'environnement disponible. Cette maximisation de l'efficacité est perçue dans des cultures de monoculture telles que le riz, cultivé dans des conditions proches de celles des zones humides, et le blé, qui est cultivé dans des zones plates avec beaucoup de lumière solaire. Les plantes qui peuvent résister ou prospérer dans des conditions telles que la sécheresse, le vent et les températures moyennes plus froides deviennent le point focal de ces activités agricoles. En revanche, un agriculteur traditionnel se préoccupe de la variété des cultures et incorporera un calendrier complexe de plantation, d'entretien et de récolte afin de maximiser la production de plusieurs cultures. Malgré cet effort accru, la production n'est pas comparable à celle des monocultures.
Simplifie la culture
Outre la spécialisation et la maximisation de l'efficacité, la monoculture simplifie la culture. En termes simples, la récolte d'une monoculture est plus facile et moins compliquée que la récolte d'une culture traditionnelle. Une seule technique de préparation du sol est utilisée, par exemple. Il en va de même pour l'irrigation et la lutte antiparasitaire.
Les inconvénients de la monoculture
Outre les avantages mentionnés précédemment des pratiques de monoculture agricole, cette approche de la croissance et de la récolte des cultures présente également un certain nombre d'inconvénients. Les inconvénients de la monoculture sont discutés ci-dessous.
Élimine les contrôles biologiques
L'un des principaux inconvénients des pratiques de monoculture est d'éliminer les contrôles biologiques. Un contrôle biologique est la fonction d'une espèce végétale ou animale spécifique dans un environnement particulier, ce qui permet de contrôler la taille des populations. De plus, les contrôles biologiques maintiennent les nutriments dans le sol équilibrés et reconstitués. La monoculture bouleverse cet équilibre naturel. Un trop grand nombre des mêmes espèces de plantes dans une zone dépouille le sol de ces nutriments, ce qui entraîne une diminution des variétés de bactéries et de microorganismes. La production d'une seule espèce de plante sur une grande surface a également un effet négatif sur la structure du sol sous-jacent. Une espèce de plante signifie qu'un seul type de racine sera disponible pour piéger l'humidité et empêcher l'érosion, un travail qui nécessite généralement plusieurs types de racines.
Contamine le sol et les eaux souterraines
Comme mentionné précédemment, la monoculture épuise les nutriments disponibles dans le sol. Non seulement le sol subit-il la perte de micro-organismes et de bactéries et devient-il plus sensible à l'érosion, mais il subit également une contamination plus sévère. Cette contamination est causée par l'agriculteur ou l'entreprise agricole elle-même par l'utilisation accrue de pesticides, d'herbicides et d'engrais.
Une monoculture risque davantage d'être décimée par la brûlure ou les ravageurs, car ces menaces peuvent se déplacer plus rapidement dans la zone en raison de sa biodiversité réduite. En réponse, les agriculteurs appliquent de plus grandes quantités de pesticides et d’herbicides afin de protéger la culture. Ces produits chimiques s'infiltrent dans le sol, contaminant à la fois le sol et ses eaux souterraines. De la même manière, les agriculteurs sont obligés d’utiliser des quantités accrues d’engrais en réponse à l’épuisement des nutriments du sol causés par la monoculture. L’excès d’engrais nuit également de manière significative à la santé des sols et des eaux souterraines.
Augmente le besoin d'eau
Comme mentionné précédemment, la monoculture signifie qu’une zone n’a qu’une seule espèce de plante. Les systèmes racinaires de cette espèce ne suffisent pas à maintenir la structure du sol autour de la culture, ce qui peut entraîner une érosion et une perte d’absorption d’eau. Pour cette raison, le sol autour des cultures de monoculture est souvent dépourvu de la couche importante de terre arable, ce qui provoque la réaction en chaîne de plus d’eau et de pluie. Afin de lutter contre cette perte d’eau, les agriculteurs doivent utiliser de grandes quantités d’eau par irrigation. Ce besoin accru d’eau signifie que les sources locales, telles que les lacs, les rivières et les réservoirs, s’épuisent pour répondre à la demande immédiate. Cet appauvrissement a des conséquences négatives supplémentaires pour les écosystèmes de ces sources d’eau.
Dépend des combustibles fossiles
Dans la plupart des pratiques agricoles de subsistance, les cultures sont cultivées et récoltées pour nourrir une famille ou une communauté locale. Dans les monocultures, cependant, la culture est produite à des fins commerciales. Cette intention commerciale signifie qu'une fois la récolte effectuée, elle sera transportée sur de longues distances vers un grand nombre de destinations. Dans de nombreux cas, ces destinations sont même internationales, augmentant ainsi le nombre de miles de transport. Ce moyen de transport (qu'il s'agisse d'un véhicule terrestre ou d'un navire océanique) repose fortement sur les combustibles fossiles tels que le pétrole et le gaz.
En outre, en raison de la taille même de la plupart des monocultures, la récolte et l’emballage destinés à la vente reposent sur des machines qui représentent également un grand consommateur de combustibles fossiles. L'utilisation de combustibles fossiles est considérée comme l'un des principaux contributeurs des gaz à effet de serre dans l'atmosphère. Ces gaz à effet de serre ont été liés au changement climatique mondial.
