L'absolutisme moral est une croyance éthique qui considère des actions spécifiques comme totalement fausses ou justes quel que soit le résultat. Un exemple est un meurtre, qui est toujours considéré comme moralement répréhensible, même si cela a été fait en légitime défense ou à des fins de protection. Le mot éthique est dérivé du mot grec ethikos, et cela signifie habitude ou relative à son caractère. L'éthique sert à tracer la ligne entre le bien et le mal et elle comporte trois domaines d'étude. méta-éthique, éthique appliquée et éthique normative. L'absolutisme moral relève de la branche normative de l'éthique et diffère des autres types d'éthique normative car il ne considère pas la moralité d'une action fondée sur le résultat. Parmi les exemples d'absolutisme moral figurent les codes moraux religieux et les théories éthiques qui mettent l'accent sur les droits et les devoirs tels que l'éthique déontologique d'Immanuel Kant.
Absolutisme moral dans la vie
La plupart des positions religieuses sont basées sur les dix commandements et sur ce que Dieu commande, et ceci est un exemple parfait d'absolutisme moral. La moralité d'une action est jugée en fonction de la position qui est immuable. La plupart des philosophies laïques sont aussi des exemples de l'absolutisme moral, car elles affirment que les lois absolues de la moralité sont inhérentes à la nature humaine.
Absolutisme moral dans l'histoire
L'absolutisme moral était populaire parmi les anciens philosophes grecs tels que Platon et Aristote. Elle a aussi largement façonné les sociétés historiques à travers le "droit divin des rois". Le droit divin des rois donnait à la royauté le droit politique et religieux de gouverner comme ils étaient sous le mandat de Dieu. Cela facilitait également la mise en place et le maintien des lois, les dirigeants n'étant soumis qu'à la volonté de Dieu et non aux personnes sur lesquelles ils servaient. Cela s'est traduit par la création de lois et de systèmes judiciaires à travers le monde, où la loi doit être respectée sans exception. Cela se voit dans certains pays musulmans, où les revivalistes islamiques tentent de ramener Hudud les punitions, que l'on pense avoir été mandatées par Dieu.
Absolutisme Gradué
Dans l'éthique chrétienne, il existe une théorie de l'absolutisme moral connue sous le nom d'absolutisme graduel. L'absolutisme gradué classe les absolus moraux comme plus ou moins grands que les autres. Les absolus moraux sont les normes par rapport auxquelles la moralité d'une action peut être jugée. Un exemple est un absolu moral comme «ne pas mentir» peut être plus grand ou moins qu'un absolu moral comme «ne pas voler». L'absolutisme gradué est également connu sous le nom de grande vision positive ou d'absolutisme contextuel.
Alternative troisième
Le troisième point de vue alternatif n’anticipe aucun conflit moral dans aucune situation, mais considère qu’il existe toujours une troisième alternative. Par exemple, au lieu de répondre négativement ou affirmativement à une question, nous pourrions choisir de ne pas répondre.
La vue du moindre mal
La moindre perspective perverse n'anticipe qu'un seul point de vue sur un dilemme moral, qui implique de violer l'un des absolus moraux et de choisir un moindre mal. Par exemple, si le mensonge est considéré comme un moindre mal que par rapport à l’aide à un meurtrier, alors, selon la moindre opinion perverse, il faudrait mentir plutôt qu’aider un meurtrier. Ce point de vue est contraire à l'approche d'Emmanuel Kant de l'impératif catégorique.
La plus grande vue
La plus grande perspective est une autre philosophie de l'éthique selon laquelle il existe des dilemmes moraux entre les absolus. Cependant, au lieu de chercher la troisième alternative, ou de choisir un moindre mal, cette vision préconise le plus grand absolu du bien. Par exemple, lorsque nous sauvons des vies plutôt que de dire la vérité à un meurtrier, nous nous engageons à faire un plus grand bien pour sauver la vie, plutôt que de commettre un moindre mal à mentir ou à violer le moindre bien de dire la vérité.
