L'âge du consentement fait référence à l'âge légal auquel un jeune peut accepter toute forme d'activité sexuelle. Au Canada, l'âge minimum auquel une personne peut légalement accepter de s'adonner à toute activité sexuelle est le 16 ans. Cependant, selon la relation entre les personnes impliquées, l'âge du consentement peut être plus élevé. Attaquer une personne âgée de moins de X ans pour commettre un acte sexuel constitue une infraction pénale et prévoit des sanctions en série. S'impliquer sexuellement avec une personne sans son consentement, quel que soit son âge, constitue également une infraction.
Les exceptions d'âge
La loi canadienne prévoit deux exceptions à l'âge du consentement. Tout d'abord, un jeune âgé de 14 ou 15 ans peut donner son consentement si le partenaire n'a pas plus de cinq ans son aîné. En outre, il ne devrait y avoir aucune relation de confiance ou d'autorité entre les deux, car dans ce cas, la relation serait exploitante. Une exception d'âge proche existe également pour les jeunes âgés de 12 et 13. Ils peuvent consentir à des relations sexuelles avec des partenaires qui se trouvent dans leur tranche d'âge, et l'écart d'âge entre les partenaires devrait être inférieur à deux ans.
La définition juridique de l'exploitation sexuelle
La loi canadienne définit l’exploitation sexuelle comme une relation sexuelle avec un partenaire en position d’autorité ou de confiance, par exemple un entraîneur ou un enseignant. Les relations intimes avec un partenaire dont on dépend pour son soutien ou ses soins sont également considérées comme une exploitation. Dans de tels cas, les personnes âgées de 16 ou 17 ans ne peuvent pas légalement accepter une implication sexuelle. Lorsqu'elle détermine si une relation sexuelle est exploitante ou non, la loi tient également compte de la manière dont la relation entre les deux a évolué et du fait que le partenaire le plus âgé a utilisé son influence ou son contrôle sur la personne la plus jeune.
Le code pénal sur les infractions sexuelles
La loi canadienne protège tous ses citoyens, y compris les enfants, contre les abus et l'exploitation de nature sexuelle. Les infractions sexuelles en vertu de la loi comprennent l'agression sexuelle avec ou sans arme, l'agression sexuelle intensifiée, la traite de personnes à des fins sexuelles, le voyeurisme et la distribution d'images intimes sans son consentement.
Outre la loi générale sur les infractions sexuelles, la loi du Canada protège également les enfants en particulier contre l’exploitation sexuelle, l’ingérence de nature sexuelle et toute forme d’invitation à des contacts intimes. Il interdit également la pornographie mettant en scène des enfants et, en vertu de cette loi, une personne doit avoir au moins 18 ans pour consentir à toute forme d’implication pornographique. Les personnes accusées de pornographie juvénile sont passibles de peines allant de 10 à 14.
L'âge minimum auquel un jeune peut vendre des services sexuels au Canada est de 18 ans. L'achat de services sexuels auprès de personnes en dessous de cet âge attire une peine maximale de 10 aux années 14. Attirer un enfant à des fins d'enlèvement ou de contacts sexuels sur Internet est également un crime. Toute personne reconnue coupable de l'infraction peut obtenir une peine maximale de 14 années. D'autres crimes sexuels contre des enfants incluent l'exposition de ses organes sexuels à une personne n'ayant pas l'âge de 16 et le tourisme sexuel impliquant un enfant.