L’État du Qatar est une monarchie héréditaire absolue dirigée par la famille Al Thani. L'émir du Qatar est un monarque et sert de chef d'État et de chef du gouvernement. La Maison de Thani a établi sa dynastie à la fin du XIIe siècle et a repris le pouvoir après que le Qatar eut obtenu son indépendance de la Grande-Bretagne en 19. Le pays d'Asie occidentale est censé exister en tant que monarchie constitutionnelle sous la constitution adoptée dans 1971. Cependant, la famille dirigeante ne permet aucune opposition des factions politiques et interdit l'existence de partis politiques.
Direction du gouvernement
Le conseil des ministres est l'organe exécutif du gouvernement du Qatar. Un conseil consultatif qui prend des décisions politiques aide l’émir, un dirigeant tout-puissant qui ne répond à personne. L'émir devrait toutefois respecter la loi islamique sur la charia. Le premier ministre, l'adjoint du premier ministre et les ministres du cabinet, choisis et révoqués par l'émir, font également partie de l'exécutif.
Assemblée consultative Qatar
L'assemblée consultative détient le pouvoir législatif du Qatar. L'assemblage se compose des membres élus 30 et des membres nommés 15 de l'émir. L'assemblée monocamérale a trois rôles principaux selon la constitution. Ces rôles comprennent l'approbation du budget national, l'adoption de lois proposées par l'exécutif et le suivi des activités des membres du cabinet. Pour que les lois soient adoptées à l'assemblée, elles nécessitent un vote à la majorité des deux tiers. Les membres de l'assemblée nommés par le monarque sont nommés pour des durées illimitées, tandis que les membres élus sont élus pour un mandat de quatre ans renouvelable.
Le système juridique du Qatar
Le système juridique du Qatar découle principalement de la loi islamique. Le pays accepte les punitions corporelles, les condamnations à mort, la flagellation et la lapidation pour les délinquants. La charia est la base principale des procédures judiciaires. Le pays a une réglementation stricte sur la consommation d'alcool, les relations sexuelles et le code vestimentaire. Les ressortissants musulmans sont par exemple interdits de consommer de l'alcool ou du porc tandis que les expatriés non musulmans ont besoin d'une licence pour boire de l'alcool ou consommer du porc. Les lois du Qatar lient même les étrangers. Par exemple, se livrer à des affaires sexuelles illicites attirera une flagellation en guise de punition. Le pouvoir judiciaire est un organe indépendant composé de plusieurs tribunaux. Les tribunaux du pays comprennent la cour suprême, la cour d'appel, les tribunaux pénaux (supérieurs et inférieurs), les tribunaux civils et les tribunaux du travail.
Droits de l'homme au Qatar
L'état des droits de l'homme au Qatar préoccupe les organismes internationaux. Des pratiques telles que la flagellation et la lapidation constituent des actes de torture. En outre, les règles du travail restrictives imposées aux travailleurs étrangers (en particulier aux travailleurs à faible revenu et aux travailleurs domestiques) les exposent à des conditions difficiles, telles que l’incapacité de changer d’employeur ou d’emploi, une rémunération faible ou nulle, ainsi que des restrictions pour quitter le pays. Ces conditions laissent la plupart des travailleurs étrangers dans une vie de servitude et de peur de se battre pour leurs droits. Comme la plupart des pays islamiques, les droits des femmes ne sont pas entièrement appréciés. Le Qatar est cependant remarquable pour sa liberté de la presse en créant la station satellite Al Jazeera, la première du genre dans le monde arabe.